
La réalité prend le dessus sur le rêve, mais le désir de vie reste intact.
Malgré toutes les vicissitudes que serait-elle cette vie, sans cette pulsion de désir qui me conduit à revenir le plus souvent possible encore mettre en mots, ou avec les mots des autres, ce souffle qui m'anime.
J'aimerais continuer encore, insouciante du temps qui passe, espiègle, croquant la vie avec gourmandise, écrire le souffle de la liberté, du plaisir, de la spontanéité.
Ecrire la douce nostalgie qui ouvre une fenêtre sur l'avenir, même si je ne sais plus qu'écrire, mal, mes sentiments à la dérive, l'avenir en butte avec demain.
J'aimerais tant...
Un blog, ne peux continuer d'exister qu'en restant un lieu d'échanges.
Souvent je me sens lasse et prête à arrêter, mais ce carnet de toile représente beaucoup pour moi,
il est ma deuxième maison, mes notes sont fonctions de mes envies, de mes états d'âme,
de mes humeurs, j'y reçois avec plaisir, la porte est ouverte, mais on ne peut pénétrer par effraction dans le jardin de mes pensées.